Tract édité par le comité entreprises du Nouveau Parti Anticapitaliste du Valenciennois Mars 2009

Tract édité par le comité entreprises du Nouveau Parti Anticapitaliste du Valenciennois Mars 2009

Face aux exigences des travailleurs de la
Guadeloupe, Fillon, le premier ministre, parlait
de « revendications irréalistes qui semblent
ignorer la crise ». Mais c'est bien parce qu'ils
refusent de payer la crise que les grévistes ont
défendu et imposé ces revendications : 200 euros
nets d’augmentation des salaires jusqu’à 1,4 fois le
Smic (+ 6 % jusqu’à 1,6 fois le Smic et + 3 % audelà),
l’augmentation des retraites et des minima
sociaux, la baisse de 20 % des prix des produits de
première nécessité, la baisse des tarifs des
carburants, de l’eau, du gaz, de l’électricité, de la
téléphonie et des transports, le gel des loyers HLM,
un budget de 30 millions
d’euros pour l’emploi, le
recrutement d’enseignants, la
titularisation des contractuels…

TOUS EN GREVE ET DANS LA
RUE LE 19 MARS !

Alors que nous préparons la
mobilisation du 19 mars, que
de nombreuses mobilisations
se déroulent et cherchent à
converger, les grévistes de la
Guadeloupe ont prouvé qu’il
est possible de gagner face au
mépris, aux manoeuvres, à la
répression du gouvernement des profiteurs.
Le cadre unitaire du LKP impliquant toutes les forces,
syndicales, associatives, politiques… a uni toutes les
colères autour d’une plate-forme précise, sociale,
écologique, anti-discriminations.
La démocratie, le contrôle de la lutte par toutes
celles et tous ceux qui y sont impliqués ont aussi
fait la force de ce mouvement.
Et surtout, la mobilisation a été maintenue et
amplifiée jusqu'à la satisfaction conjuguant grèves,
manifestations, blocages, barrages routiers… à
l’inverse des journées espacées et sans perspective
que nous avons connues ici en France jusqu’à
maintenant.
Le 29 janvier nous avons prouvé que nous pouvons
être forts, nombreux en grève et dans la rue. Mais il
a fallu attendre près de 2 mois un nouvel appel
national à la grève interprofessionnelle.
Les 3 000 travailleurs de la métallurgie, à l’appel de
l’USTM-CGT, les enseignants en lutte, les lycéens et
étudiants ont eu mille fois raison de manifester le 19
février à Valenciennes sans attendre le 19 mars pour
réclamer « zéro licenciement, zéro suppression de
poste, zéro suppression d’emplois et 300 euros de
plus pour tous ». Autant de revendications capables
d’unifier les luttes que nous soyions travailleurs du
privé ou du public et d’aller vers un tous ensemble.
POUR ENGAGER L’EPREUVE DE FORCE,
COORDONNONS NOS LUTTES !
Nous savons que nous sommes
capables de réussir le 19 mars.
Mais après ? Comment
continuer, amplifier, construire
la mobilisation dans la durée
pour aller vers une grève
générale capable de faire céder
les possédants et le
gouvernement ?
Dans toutes les villes, dans
toutes les régions, peuvent se
créer, avec la volonté de faire
converger toutes les forces, des
collectifs unissant les
organisations syndicales, les
associations militantes, les
partis politiques, toutes les équipes militantes et les
salariés mobilisés contre les suppressions d’emploi,
contre la vie chère, pour l'augmentation des
salaires…
Cette unité pour la lutte peut proposer des
perspectives locales, régionales, de branche…
C’est la seule solution pour ne pas laisser une
grande journée de mobilisation sans lendemain et
faire changer la peur de camp.